Bonjour les Beautés de la Terre,
Comme cette année est surprenante... aucune comparaison possible avec d'autres périodes.
Tout d'abord, j'espère que vous allez bien. Je vous livre ici une réflexion, et surtout un ressenti tout personnel de cette période. Peut-être y trouverez-vous un écho, ou pas. A chacun et chacune de se faire son idée.
Alors, voilà ! A l'instar du début du confinement, je ressens un besoin viscéral de vivre une étape, comme un sas de décompression. Le 11 mai marquant pour notre région le début du déconfinement, je m'attendais à une joie profonde, une envie de courir dans la forêt, de me balader le nez au vent... Bref, de profiter de ma chère liberté retrouvée. Et rien ... et même pire... aucune envie de sortir, le cœur serré depuis ce matin (mardi), l'âme tristounette et le corps fatigué.
Alors quoi ?
Ce qui m'est venu assez vite c'est d'écouter et de respecter le corps messager. Que me dit-il ? En premier lieu, il me parle de son besoin de douceur, son besoin d'y aller tout tranquillement, de ne pas le brusquer. Avec le recul, je crois que nous avons tous vécu une sorte de violent trauma. La nécessité d'une adaptation ultra-rapide à une situation unique. S'est ajouté à cela, un bombardement anxiogène (non pas du virus comme il est dit) mais des médias, que pourtant je ne regarde pas. Un bombardement de vérités absolues contradictoires et paradoxales, en permanence, tous les jours. Des experts qui affirment et se dédient avec la même force. Il a été (et c'est encore le cas) très difficile d'avoir du discernement. L'extérieur, la parole publique (quelle qu'elle soit) ne permet pas aujourd'hui de se faire une idée, tellement les vérités circulent en force et se contredisent.
Il semble donc qu'il nous soit proposé (encore et toujours !) de trouver en nous notre propre vérité pour traverser la période actuelle. A L’INTÉRIEUR de nous. Tient donc, ça tombe bien, Pluton nous y invite fortement, et ce, pour plusieurs mois.
Et puis, ce cœur serré que dit-il ? Pourquoi cette peine ? Les oiseaux chantaient ce matin comme hier. Avec la même joie. Par contre, ce bruit de fond qui gronde, qui monte inexorablement du bourg... c'est "la vie qui reprend" comme on dit. Oui, mais quelle vie ? Celle "d'avant" ? Ai-je vraiment envie de retrouver toute la vie d'avant... ou pas. De quoi faut-il maintenant se délester ? La question est là, en chemin, et mérite qu'on s'y attarde.
Alors, je crois que je vais m'accorder ce sas de décompression avant de retourner dans le monde. Je le vaux bien. Vous le valez bien aussi. L'énergie passée à s'adapter à la privation de liberté, a été, je le comprends maintenant, très forte. Comme un élastique tendu, il a fallu faire avec, bon gré mal gré. Tout lâcher d'un coup revient à détendre l'élastique en une fraction de seconde. Pas prête. Mais alors, pas du tout.
Et puis, au fond, nous savons bien, tous, que le retour en arrière n'a jamais été une option. Et ça, cela s'appelle un deuil. Qu'il est temps de repenser le monde. De revisiter nos fonctionnements, notre consommation, notre empreinte. Tous, même et surtout ceux qui œuvrent déjà à cette construction du Nouveau monde, de la Nouvelle Terre. Il reste tellement de pas à faire. Nous savons qu'au passage de cette année, il y a comme le deuil d'une forme d'insouciance, une obligation à grandir à quelque chose de responsable. Le prix à payer serait-il la joie et la spontanéité ? Je ne crois pas, je crois par contre qu'il faut du temps pour nous réinventer vraiment, nous trouver une nouvelle place qui ait du sens, un projet de vie complet même, pour certains. Tout un programme. Et c'est en cheminant avec sincérité vers cela, le cœur ouvert, que la joie et la spontanéité referont surface en nous, comme des balises qui souffleraient : "vas-y, marche ton chemin, marche ton essence, vois comme la joie jaillit lorsque tu touches à ton essentiel ..."
Je partage avec la clé que j'ai trouvé tout au fond de moi, hier soir, tard dans la nuit. L'engagement. De moi à moi. En me rebranchant sur mon rêve, sur mes aspirations, j'ai renoué avec l'énergie, l'envie, la joie. Indispensable pour se remettre en mouvement car la fuite est une illusion, on le sait. Ceci dit, de vous à moi, j'ai bien été tentée de fuir pendant une journée (rire !!!).
La vie est bien là, en moi, en vous. Pleine et entière. Sublime. Précieuse.
Alors je dis un grand OUI à la vie.
Et je dis aussi un grand OUI à mon besoin d'y retourner tranquillou, en douceur.
Mille tendresses à toutes les Beautés de la Terre, à toutes les Gardiennes et Gardiens de Gaïa. Pour vous accompagner, 2 cartes du Jeu de Beauté. Love
Caroline SIMON
Accompagnatrice holistique du féminin et du masculin / Énergéticienne / Éco-créatrice d'objets d'intentions / Semeuse de Beauté/ Formatrice/ Auteur... heureuse
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